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Romantisme deshumanisé
16 mai 2007

Au delà des plaines

Seul, adossé à un chêne, perdu à jamais

Dans les calmes assourdissants des cris muets

qu'applaudissent d'innombrables sages aux coeurs immobiles;

Je crierai toujours et encore, cent fois ou mille,

Je crierai, debout, perdu et entouré de solitude

Et de mes mains froides, je regarderai vers le sud;

A l'espoir d'une autre vie, ira se confondre les rêves

De mon esprit, et, enfin, tu contempleras les années

Qui auront passées et tu les trouveras brèves,

Avec la joie de mon coeur, se liera la rose fanée,

Et cette rose, en vain, tu essaieras de la reconstuire

En vain, tu essaieras de la faire renaître,

Mais tu découvriras que, plus jamais,

Je n'aurai été la statue que de l'éternel être,

Ton coeur partira alors, dans la tristesse et la peine

Arrosant ta blancheur liliale et ta beauté innée,

Détruisant, au passage, mon corps, au delà des plaines.

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Commentaires
T
Très imagé... j'aime beaucoup.
Romantisme deshumanisé
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